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COMMENT SAVOIR SI MES ACTIONS ÉMANENT DE LA PRÉSENCE OU DE LA PERSONNE ?

  • istofane
  • 19 sept. 2024
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 sept. 2024

Istofane : Quand vous vivez la Présence, le besoin d’activité se réduit naturellement, que ce soit une activité mentale ou physique.

La plupart des actions accomplies dans un état de conscience ordinaire ne sont pas indispensables ni utiles car elles sont destinées à ressentir le sentiment de vie que vous ne contactez plus directement. Ce sont des compensations.

Elles ont pour finalité de satisfaire un désir, éviter une peur ou combler un manque.

Vivre la présence vous délivre du besoin compulsif de faire pour être.

La personne, simple fonction de la conscience, s'approprie le sentiment d'être de la Présence.

Elle ressent le besoin constant de mettre en place une activité pour avoir le sentiment d’exister ; que ce soit une activité mentale, émotionnelle ou bien corporelle.

Mais quand vous vivez la Présence, les actions entreprises sont un reflet fidèle de qui vous êtes, une continuité de l’être.

Elles n’ont pas alors pour but de faire exister qui vous pensez être, mais de simplement manifester ce que vous êtes sans souci de maintenir votre histoire dans le présent.

Par conséquent, vos actions trouvent leur source dans la puissance et la justesse de la Présence et non pas dans le manque de la personne.

L’énergie même de vos actions est complètement différente.

Elle n’est plus dirigée pour affirmer une individualité au sein du monde pour obtenir un bénéfice personnel. Elle n’est plus orientée vers votre centre personnel, mais elle tend à se fondre dans un mouvement naturel de la réalité.

Ainsi, votre état d’être ne dépend pas du résultat de vos actions puisqu’elles ne sont que l’expression même de la vie que vous êtes. C’est la vie qui s’exprime sans recherche de résultat.

Vos actions en tant que Présence ont leur source uniquement dans l’instant présent.

Elles sont donc légères, neuves et dégagées de tout le carcan du passé qui vous enferme dans une histoire.

Vous ressentez alors un sentiment profond de quiétude en raison d’un alignement naturel de vos pensées, vos paroles et vos actes avec la vie et non votre vie.

Vous n’êtes plus enfermés dans le passé et vous ne ressentez plus le besoin de le corriger parce que vous avez entièrement investi le présent.

Quand vous restez dans la mémoire de qui vous êtes en tant que personne pour agir dans le présent, vous vous coupez entièrement de la réalité, du besoin de l’instant présent et de la vie présente partout.

La vie est simple, sans stress quand vous quittez le centre personnel auquel vous vous êtes attachés.

Quoi que vous pensiez, que vous disiez, que vous ressentiez, la vie suit son cours sans s’arrêter pour vous.

Vous ne pouvez pas l’accepter telle qu’elle est, parce que votre histoire personnelle a fixé des conditions particulières.

C’est justement la particularité qui est génératrice de toute souffrance. Elle vous sort de la totalité de la vie à laquelle vous êtes rattaché.

La particularité vous fait souffrir tout simplement parce qu’elle n’est pas votre vraie nature, elle n’est pas la vérité.

Elle n’est pas le vrai en vous. Vous avez la possibilité d’accueillir le faux en vous et l’habiller du vrai.

Mais vouloir être ce que vous n’êtes pas a un prix.

L’individualité vous enferme dans un état fini dans lequel vous ne pouvez pas vous écarter de ce qui correspond à votre connu, à vos croyances, à ce qui fait de vous une individualité particulière.

En tant qu’individualité et dans votre illusion d’être maître de votre destin, vous êtes persuadés de pouvoir vous conduire à la réalité la plus appropriée à votre bien-être. Mais le bien-être de qui ? De votre fabrication personnelle ? de la vie ?

La vie n’a aucun rapport avec les concepts de bien-être ou de mal-être.

Tout simplement, parce que la vie n’a aucun commencement ni aucune fin.

Aucune naissance ni aucune mort.

Elle n’est pas concernée par la peur, à commencer par la peur de mourir et ainsi son flux est totalement libre de tout influence.

La peur n’existe que dans le monde de la séparation et dans votre état d’esprit ordinaire de personne, vous êtes séparés de vous-même.

Vous êtes séparés de la source même de votre identité.

Et finalement tout ce que vous désirez dans ce monde n’est qu’une façon détournée de répondre au désir d’être vous-même.

Tant que vous consentez à perpétuer le rôle que le temps vous a assigné, et que la société vous a attribué, vous serez toujours en proie un manque de vous-même, à une recherche perpétuelle de sens pour justifier votre fiction personnelle.

Le corps physique est la manifestation de l’incomplétude que vous vivez.

Tout en lui n’est que fonction et c’est la raison pour laquelle vous croyez que vous devez l’utiliser, le diriger et le contrôler.

Vous prenez comme référence le passé pour le diriger dans le présent de la meilleure façon possible. Pourtant la meilleure façon d’organiser cette vie corporelle se fait depuis l’inspiration dans l’instant présent.

Rendez-vous compte que le corps n’a pas besoin de vos pensées pour maintenir par lui-même l’équilibre de son système.

Au contraire, l’emprise exercée en permanence par votre esprit sur le corps ainsi que la tension mentale qui s’imprègne dans les muscles, les tissus, les organes, coupe le corps de la source de vie à laquelle il est rattaché naturellement.

 

 

 

 

 

 

 

 
 

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