Au milieu des années 2010 Istofane subit un accident de la vie en ayant à traverser les épreuves engendrées par une grave maladie dans tout son corps. Après des mois de lutte à l’issue incertaine, dépouillé de tout, il guérit.

Sans le savoir, sans le vouloir, ce chemin imposé par cette crise violente lui permet de vivre notre nature commune : la Présence. Son identité personnelle se tait.

Il dira plus tard que « la Présence a toujours été là mais qu’elle était masquée par le bruit perpétuel de la personne. »

​

Depuis ce moment, c’est un changement radical sans retour et un contact permanent avec l’essentiel jusque-là occulté. Il observe avec détachement son ancienne vie, pas plus importante qu’une autre au regard de la Présence. Bien loin de se penser un être unique, il découvre que la Présence est là en permanence et peut être vécue pour quiconque accueille le silence de lui-même, le silence de sa personne.

​

Son entourage observe avec curiosité cet état détaché inhabituel et ressent assez vite les bienfaits que cela peut apporter à chacun ; des rencontres occasionnelles s’organisent d’elles-mêmes pour des moments de partage en groupe. Au travers de transmissions orales, d’un accompagnement corporel en verticalité ou encore de contemplations d’œuvres artistiques, Istofane nous fait ressentir la Présence qui embrasse chacun d’entre nous.

​

Istofane nous encourage tous à explorer ce rapport direct avec la réalité sans intention thérapeutique. Sa transmission ne passe pas par une compréhension au niveau du mental. Pour lui : « il n’y a personne à guérir et rien à comprendre » … juste retrouver la Présence avec laquelle nous étions en contact naturel aux prémices de notre vie. Il ne tire aucune gloire, aucune fierté de cette incitation. Le  simple partage de cette voie directe l'anime sans formalisme particulier ni référence religieuse.

​

Pour tous ceux qui cherchent le bon chemin, il répète : « Tous les chemins ne mènent nulle part ; vous êtes la Présence immobile et tranquille. Restez là où vous êtes et vivez la réalité sans rapport avec votre fiction personnelle ».